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Scienceduc
L’évolution de la société exige la satisfaction d’une condition préalable absolue : le développement intellectuel et moral de l’homme. De ce point de vue, une éducation scientifique dès le plus jeune âge, basée sur l’interrogation, devrait avoir des effets positifs immédiats, non seulement parce qu’elle offrirait une bonne base de connaissances techniques aux enfants, mais également parce qu’elle encouragerait l’universalité, la recherche, l’ouverture d’esprit, et inviterait chacun à faire preuve d’humilité et à prendre ses responsabilités vis-à-vis d’autrui, autant d’impératifs à une époque marquée par l’instabilité et la violence.
Certains pays (les Etats-Unis ont lancé l’opération Hands on, la France La main à la pâte, la Suède NTA, la Chine Learning by doing), ont initié un renouvellement de l’éducation scientifique au cours des dix dernières années, reposant sur le principe d’un enseignement par l’interrogation (émission d’hypothèses, expérimentation, travail de groupe et expression écrite). Ce renouvellement, qui a déjà donné des résultats considérables, nécessite également un effort important dans le cadre de la formation des enseignants, de l’élaboration des ressources et de la recherche pédagogique.
L’Europe constitue un cadre idéal pour ce type d’initiatives, compte tenu des ambitions et des objectifs pédagogiques fixés dans le programme de travail à l’horizon 2010. Ce cadre peut être renforcé par une mise en commun des patrimoines culturels de pays européens tout en stimulant les différences en matière de pédagogie.
Scienceduc (terminé au mois d’octobre 2006) était un projet de deux ans proposé et soutenu par l’Estonie (Université de Tartu), la France (La main à la pâte – Académie des sciences), la Hongrie (Collège catholique d’Apor Vilmos), le Portugal (Ciência Viva) et la Suède (NTA- Académie royale des Sciences en Suède). Le projet visait à donner un nouvel élan à l’éducation scientifique dans les écoles primaires par la mise en place d’un réseau, permettant ainsi les échanges et la mise au point de méthodes valables : formation des enseignants, évaluation, projet en ligne et diffusion.
Ce réseau a déployé ses activités dans le cadre de Nucleus. L’Ecole Normale Supérieure (France) s’est chargé quant à elle de la coordination du réseau Nucleus-Scienceduc.
Pollen
Le réseau créé au sein de Scienceduc gère à présent un nouveau projet intitulé Pollen. Pollen vise à promouvoir et à soutenir l’éducation scientifique basé sur l’interrogation dans les écoles primaires en Europe en fournissant des outils, des formations, des entraînements et des évaluations ainsi qu’un modèle stratégique spécifique basé sur la participation de tous les acteurs locaux des villes pépinières.
Le projet se concentre sur la création de 12 villes pépinières pour la science: Bruxelles (Belgique), Tartu (Estonie), Saint-Etienne (France), Berlin (Allemagne), Vac (Hongrie), Pérouse (Italie), Amsterdam (Pays-Bas), Loures-Sacavem (Portugal), Ljubljana (Slovénie), Gérone (Espagne), Stockholm (Suède) et Leicester (Grande-Bretagne). Trois nouvelles villes pépinières d’observation ont également rejoint le projet: Luxembourg (Grand-Duché du Luxembourg), Bucarest (Roumanie) et Trnava (Slovaquie).
Plus d’informations sur Pollen: http://www.pollen-europa.net
Résultats de Scienceduc en 2005-2006 :
Télécharger la brochure Scienceduc (pdf)
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Contact
Pamela LUCAS La main à la pâte, Bureau 509 1, rue Maurice Arnoux 92120 Montrouge France
Tél: + 33 1 58 07 65 97 Fax: + 33 1 58 07 65 91
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