Une étude européenne montre que si les profs de sciences aiment leur matière, les élèves suivront.
Avez-vous jamais reproché à votre prof votre aversion pour les sciences ? Une nouvelle étude montre que les étudiants européens, de moins en moins nombreux, qui choisissent d’étudier les sciences sont influencés par la manière dont les écoles et les enseignants façonnent leur comportement. Les résultats de l’étude ont été appliqués au projet POLLEN, ('Pollen seed cities for science, a community approach for a sustainable growth of science education in Europe', ou 'Pollen, des villes pépinières de sciences, une approche participative pour un développement durable de l’enseignement des sciences en Europe'), soutenu par l’UE et financé au titre de Sixième Programme Cadre (6e PC).
Menée par le Professeur Tina Jarvis de la Faculté d’Education de l’Université de Leicester au Royaume-Uni, l’étude se penche sur la manière dont les idées relatives aux sciences et à la technologie se développent dans l’esprit des jeunes enfants.
D'après les résultats, les étudiants débutent leurs études avec une vision étroite ou peu précise des sciences et de la technologie. Leur développement est influencé par deux facteurs : l'école et la formation des professeurs.
Durant les deux années de l'étude, le Professeur Jarvis et son équipe ont identifié quatre types de professeurs, se concentrant sur ceux exigeant différents types de «science in-service», un programme permettant de changer les attitudes par rapport à la science. Un rapport a été établi entre les types de professeurs et la vitesse à laquelle la compréhension des sciences se développe chez les élèves, et leurs attitudes face à celles-ci.
Plus d’informations : http://ec.europa.eu/research/infocentre/article_en.cfm?id=/research/headlines/news/article_09_04_21_en.html&item=Infocentre&artid=10993 Université de Leicester: http://www.le.ac.uk/external/ Pollen: http://www.pollen-europa.net
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